Guide Santé et dérives sectaires
        
 50 Si le médecin a acquis la conviction que son patient a été approché par un mouvement sectaire ou par un pseudo thérapeute déviant, il devra : – le diriger vers la Miviludes qui pourra le cas échéant faire un signalement au procureur de la République ; – lui indiquer l’existence d’associations d’aide aux victimes qui pour- ront l’informer sur le mouvement par lequel il a été approché : . l’UNADFI (Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu), . le CCMM (Centre contre les manipulations mentales), L Les coordonnées de ces associations gurent en che 4-4. – aviser le procureur de la République s’il estime qu’une infraction a été commise, – informer l’ARS (Agence régionale de santé) de l’existence et de la pratique d’une méthode potentiellement dangereuse pour la santé physique et mentale des malades. Le médecin soupçonne soit un confrère, soit un autre professionnel de santé d’être engagé dans une dérive sectaire Confrère Le médecin veillera par tous les moyens légaux à con rmer l’existence de signes évocateurs d’une dérive sectaire. Il alertera le Conseil départemental de l’Ordre des médecins tout en veillant au respect des dispositions de l’article 56 du Code de déontologie médicale qui rappelle que les médecins doivent entretenir entre eux des rapports de bonne confraternité. Il pourra également interroger la Miviludes sur ce praticien ou sur cette pratique a n de conforter ses doutes et/ou obtenir des informations complémentaires sur la dangerosité de la méthode au regard d’un risque de dérive sectaire. Autres professionnels de santé En cas de soupçons concernant un autre professionnel de santé, le médecin alertera : – l’Ordre du professionnel de santé s’il en existe un ;
        
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