Manuramolo - Pour ceux que j'ai connus...

J’étais le vent cajolant feuilles et roseaux, Les vagues, l’océan et aussi les ruisseaux, Le sable tapissant les terres infécondes, Le marin, gagnant le port, que la joie inonde. Je n’étais personne et tout le monde à la fois, L’incrédule, l’inassouvi, l’homme de foi, Le tyran, l’élève, le maitre, le félon. L’illusoire me toisait perdant compagnon. La vérité aussi perdait de sa substance, Avais-je besoin d’elle comme raison d’être ? L’âme réclame-telle de quoi se repaitre ? Oh ! Rêve exquis où je ne fus que mon essence !

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