Poèmes - Magnus

48 Dis, la vois-tu qui f lâne l ’œi l morne Ne me dis pas que c ’est la dépr ime de l ’automne. . . . Mais non, c ’est une femme qui passe Je ne vois pas pourquoi cela te tracasse. Dis, la vois-tu, la femme des autres saisons La vois-tu qui ce pr intemps est revenue Et qui longe l ’al lée d’un pas lent I l semble qu’el le n’étai t pas là tous les ans Un peu comme si el le se jouai t du temps Dis, cette fois, la vois-tu ? Oui mon ami , cette fois je la vois Ne te mets pas ainsi en émoi Approche -toi , viens plus près de moi Nous sommes deux et el le est seule C’est une âme tr iste qui doi t suivre En pensées l ’un ou l ’autre cercuei l Sans doute pour parveni r à survivre.

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