Poèmes - Magnus
47 L’ETRANGERE Dis, ma mie La vois-tu L’étrangère Là-bas Au bout du chemin ? On di rai t qu’el le erre. . . Mais non mon ami ce n’est r ien Juste une i l lusion d’hiver A cause du soi r qui tombe bas Ne regarde plus de ce côté - là. Dis, m’amour La vois-tu au lever du jour Qui bouge à peine et nous regarde Là-bas, au bout du chemin ? Mais non ce n’est qu’un vent qui tarde A cause de la poussière soulevée Comme cela arr ive en plein été.
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