Poèmes - Magnus
44 Ainsi donc, ici , c ’étai t la cuisine Cel le des repas hur lants Puis des si lences étouf fants Où tu l isais toujours le même magazine Celui des pot ins et des ragots inut i les Et ici , ici c ’est donc la chambre mesquine Cel le des faux-semblants, de la rout ine Et des inf idél i tés puér i les La chambre et puis plus loin, se souvenant Des théières aux bel les manières L’hypocr i te salon des rombières buvant De la l iqueur et causant des bonnes sœurs Et puis là, dehors, où gl isse un chat blanc Le verger de la haine, celui des amants maudi ts Quand l ’été i ls se donnaient la peine, mais oui De me lancer de l ’insolence comme un gant De mépr is, la braguette à peine refermée, l ’été Quand ma gueule aux haleines puantes de saké Revenai t un peu trop tôt des bordels Et toute cette conne et pâle merde pêle -mêle Parce que nous refusions obst inément l ’un et l ’autre
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