Dari - La Neuvième Vague

Au silence imposant des prières nomades Aux visions peut-être fausses mais merveilleuses Au paysan madré qui trime et qui transpire Au cheval qui ahane et à l’âne qui geint Au creux dans la vallée que la lumière peint Au labeur éternel où l’insouciance expire À l’hiver qui s’installe en nos cœurs comme un ciel À l’étendue livide au-dessus de nos têtes À la foule des fous là où vibrent les fêtes À la peau diaphane qui a le goût du miel Au phare illuminant la musique des soirs À la perfection des courants de l’harmonie À la vague inconnue qui crée la symphonie À la pointe des mats qui fendent les flots noirs À ceux qui ne sont pas ce qu’on voulait qu’ils soient Aux chantres égarés clamant la différence À la neuve vigueur et à la décadence À la norme illusoire où les singes s’emploient

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