Dari - La Neuvième Vague

SONNET V Appel de la puissance enroulée dans sa toge J’entends la voix du vide ironique et moqueur La fureur est un vent qui fait battre le cœur À ce jeu fascinant nul homme ne déroge La faveur du pouvoir étincelle à tes veines Même toi le plus pur regardant vers l’abîme Tu sens cette énergie bouillonnement sublime Transcendant la langueur des plaisirs et des peines Et là pris dans la foule au masque de chaleur Je contemple le sable et je songe à m’éteindre Que faire à cet aveu hormis peut-être peindre À cet éclair du ciel une aura de candeur Le désert vibre en moi concédant cet éloge Ce chant n’aura de fin qu’au rythme de l’horloge

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