Dari - La Neuvième Vague

SONNET La mémoire est un fleuve aspiré par le temps Palimpseste où graver les vastes solitudes La mort est le delta, la fin des certitudes Avant cet hallali le rêve est un printemps Ta voix s’imprime en moi dans la douceur des nuits Les monstres de papier dorment dans le feuillage Tes yeux sont la porte où commence mon voyage Quand tu quittes mes bras, le silence est un puits Pourquoi tenons-nous tant à ces instants précaires Alors que le soleil incline à disparaître ? Nous fuyons notre exil, mais sans pouvoir renaître Pourtant le feu transmet aux fumées ordinaires L’étreinte et la tendresse aux rires des naïades Tandis que nos chansons deviennent des noyades

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