Sonnets - Cochonfucius

Les sept dragons Le dragon vert me fit désirer la croissance, Le dragon rouge a mis du feu dans mon esprit ; Le dragon jaune aidant, de l’honneur je m’épris, Le dragon bleu me fit préserver l’innocence. Le dragon rose offrit à mon coeur l’espérance, Et la mélancolie me vint du dragon gris. Ce que le dragon noir en dernier lieu m’apprit, C’est que la mort est là pour notre délivrance. D’un écrivain chinois qui fut vaillant et sage Me viennent ces dragons au vertueux langage, Chassant de l’univers la discorde et l’ennui. Et c’est cette vision d’un compagnon poète Qui m’a réconcilié avec notre planète Et avec le retour du jour et de la nuit.

RkJQdWJsaXNoZXIy MTc5ODk=