Sonnets - Cochonfucius

Vitrines Je me suis promené dans la ville batave, Il y a de cela, peut-être, bien des ans. Je revois, près des ponts et des canaux luisants, Les maisons possédant une entrée sur leur cave. On voit les visiteurs avancer d'un air grave, Le décor de la ville est des plus apaisants. Or, combien de bourgeois, combien de paysans Ont contemplé ces murs qui aux canaux se lavent? Quelques boutiques n'ont pas l'air d'être un commerce, Plutôt un vieux salon où des dames conversent Avec des romanciers, avec des ingénieurs. En rêve je revois ces éclairages rouges, Un monde de douceur, tout l'inverse d'un bouge, Tièdes chapelles pour la Mère du Seigneur.

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