Sonnets - Cochonfucius

Ne crois pas Ne crois pas la sirène aux futiles passions. Admire la danseuse et ne va pas chez elle ; Ne suis pas le hibou que la lune ensorcelle, Et défends-toi, surtout, par des imprécations. Si de rien n'ont servi, pourtant, ces précautions, Attends donc le retour chez toi des hirondelles : Tu sais qu'à ta maison elles seront fidèles, Te portant chaque fois cette douce émotion. Elle est encore loin, elle adviendra, pourtant, L'éclosion, au jardin, de ce nouveau printemps Qui te ranimera de sa tiède lumière. En attendant ce jour, compose des sonnets Sur ta lyre de fou, comme tu t'y connais, Pour que vienne plus tôt la clarté printanière.

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